La structure des réseaux

Les topologies

C'est la structure physique du réseau. On distingue :

Complètement connectés :

le graphe est complet, les temps de communications sont constants, très grande fiabilité, très coûteux.

Partiellement connectés :

le graphe est incomplet, les temps de communications sont fonctions de la longueur des chemins et de l'existence de goulots d'étranglement. La fiabilité dépend du nombre d'arcs (où de machines) qu'il faut casser pour obtenir deux sous-réseaux.

Pour des raisons de coûts, les réseaux sont toujours partiellement connectés, mais structurés.

Réseaux hiérarchiques :

le graphe est une arborescence. Le défaut majeur est le goulot d'étranglement de la racine, et sa non fiabilité.

Réseaux en étoile :

le graphe est un étoile. La machine centrale est critique : c'est le goulot d'étranglement et sa panne rend le réseau totalement déconnecté.

Réseaux en anneau :

le graphe est un anneau unidirectionnel ou bidirectionnel. Le temps de communication est fonction de la longueur de l'anneau, la fiabilité est faible

Réseaux de bus à accès multiples :

les machines déposent des messages sur un bus, qui devient une ressource particulière, avec donc une politique d'accès. On peut retrouver toutes les structures précédentes.

Réseaux hybrides :

est le réseau obtenu par regroupement de plusieurs réseaux.

Les types de réseaux

On distingue :

Réseaux locaux (LAN) :

conçus pour couvrir une petite zone géographique. Le matériel utilisé est du haut de gamme : Les temps de communications sont bons et la fiabilité est bonne. C'est souvent un réseau de bus à accès multiples qui est facile à gérer : ajout et retrait de machines et de périphériques. (Ethernet, FDDI, ATM)

Réseaux à grande distance (WAN) :

connectent des réseaux locaux entre eux en utilisant des services moins fiables (lignes téléphoniques). Arpanet, Internet.

Les communications

Les problèmes spécifiques :

Le nommage et l'interprétation des noms

doit permettre à deux processus de se localiser afin de pouvoir communiquer. La structure de nommage DNS.

Les stratégies de routage :

(fixe , circuit virtuel (durée d'une session), dynamique (pour chaque paquet))

Les stratégies de connexion :

(circuits, messages, paquets)

La gestion des conflits :

(CSMA/CD, jeton, emplacements (ATM))