Université Bordeaux 1 - Master S&T Informatique - Spécialité Ingénierie des Systèmes Critiques
Le rapport et la soutenance de stage
Le rapport de stage
Il est très difficile de décrire précisément ce qu'est un bon rapport de stage. Il est nettement plus facile de lister les erreurs à ne pas commettre.
Le rapport est un document écrit : il doit par conséquent éviter tous les défauts que l'on peut trouver dans un document papier.
- Respect de la langue :
- Pas de faute d'orthographe.
- Des phrases.
- Les expressions issues d'une autre langue sont entre "guillemets" ou bien en italique.
- Emploi du "nous" qui reflète le fait qu'un stage est "presque" toujours un travail d'équipe.
- Lisibilité :
- Des phrases simples, des paragraphes assez courts.
- Les énumérations, qui ne sont pas des phrases, ayant une vingtaine d'items sont illisibles. Il faut les regrouper dans des sous-thèmes ayant chacun quatre ou cinq items au maximum.
- Seuls les acronymes connus de tous ou bien apparaissant très fréquemment dans le document doivent être utilisés. Il est préférable d'utiliser l'extension complète pour les autres, car cela devient rapidement incompréhensible pour un lecteur non averti.
- Structure linéaire :
- Il n'y a pas d'intrigue dans un rapport pour justifier des non-dits, des explications tardives et/ou des indices dévoilés dès l'introduction.
- Une référence explicative (nécessaire pour comprendre le paragraphe suivant) ne doit jamais être une référence vers une page de numéro supérieur. Cela indique presque toujours un mauvais plan de rapport.
- Contenu autosuffisant :
- Le rapport doit pouvoir être lu sans avoir l'auteur à ses cotés, le rapport doit donc contenir les réponses à toutes les questions que pourrait se poser le lecteur. Il faut donc utiliser des références externes pour ne pas avoir un rapport inutilement volumineux.
- Une bibliographie précise pour les compléments d'informations généraux et/ou volumineux.
- Des annexes pour les informations spécifiques et relativement courtes.
- Lecteurs divers :
- Les lecteurs (le responsable direct du stage, le chef de service, l'enseignant responsable et l'enseignant évaluateur, ...) du rapport peuvent avoir des cultures et des compétences très diverses vis à vis du sujet. Le même rapport doit cependant rester lisible pour tous sans être ennuyeux. Une conception du rapport comme un document hypertexte permet de résoudre ce problème.
- Lorsqu'il est nécessaire pour la compréhension du travail de décrire des concepts (le langage de programmation retenu, une méthodologie métier, une norme, ...), il faut se contenter dans le corps du rapport de mettre deux lignes explicatives, puis renvoyer le lecteur (comme un lien hypertexte) vers une annexe pour plus d'informations. Ainsi, le lecteur compétent du domaine, n'aura pas à lire deux pages qui lui sembleraient ennuyeuses et inutiles; et le lecteur incompétent fera une parenthèse dans sa lecture linéaire du rapport en utilisant l'annexe comme un dictionnaire.
- Lorsqu'il est nécessaire de présenter un grand nombre (>= 4) de tâches très ressemblantes, il est souvent préférable de n'en présenter qu'une seule (bien détaillée) dans le rapport, puis de faire un renvoi vers une annexe dans laquelle seront décrites toutes les autres. Cela permet de ne pas ennuyer le lecteur tout en montrant que l'on a beaucoup travaillé.
- Travail personnel :
- Une des difficultés pour l'auteur du rapport (qui utilise le "nous") est la mise en évidence de son apport personnel.
- Une solution consiste à utiliser "je" de temps en temps pour signaler une contribution importante.
- Une seconde solution consiste à terminer chaque chapitre par un paragraphe indiquant clairement les contributions significatives sur cette tâche.
- Une troisième solution consiste à faire un chapitre indiquant clairement les contributions significatives sur le projet. Un planning des tâches par semaine éclaire généralement très bien le discours.
- Rapport technique ou méthodologique ?
- Il y a des bons et des mauvais dans les deux cas.
- Les remarques précédentes conduisent plus vers un rapport méthodologique (cahier des charges, analyse des solutions, choix justifiés, exemples de réalisations et problèmes rencontrés) assez court (30-40 pages) et des annexes soit techniques, soit informatives, soit pour éviter des lourdeurs dans le texte.
La soutenance de stage
Il est très difficile de décrire précisément ce qu'est une bonne soutenance de stage. Il est nettement plus facile de lister les erreurs à ne pas commettre.
La soutenance est un exercice oral : hormis le fait que la matière (le travail du stage) est le même, il n'y a donc aucune raison pour que tout ce qui précède reste vrai.
- Respect de la langue :
- Pas de faute d'orthographe.
Des phrases.
- Les expressions issues d'une autre langue sont entre "guillemets" ou bien en italique.
Emploi du "nous" qui reflète le fait qu'un stage est "presque" toujours un travail d'équipe.
- Lisibilité :
Des phrases simples, des paragraphes assez courts.
- Les énumérations, qui ne sont pas des phrases, ayant une vingtaine d'items sont illisibles. Il faut les regrouper dans des sous-thèmes ayant chacun quatre ou cinq items au maximum.
Seuls les acronymes connus de tous ou bien apparaissant très fréquemment dans le document doivent être utilisés. Il est préférable d'utiliser l'extension complète pour les autres, car cela devient rapidement incompréhensible pour un lecteur non averti.
Structure linéaire :
Contenu autosuffisant :
Lecteurs Auditeurs divers : Le responsable universitaire du stage, un enseignant chargé d'évaluer le rapport, un enseignant "novice".
- Travail personnel :
- Une des difficultés pour l'auteur du rapport (qui utilise le "nous") est la mise en évidence de son apport personnel.
- Une solution consiste à utiliser "je" de temps en temps pour signaler une contribution importante.
- Une seconde solution consiste à terminer chaque chapitre par un paragraphe indiquant clairement les contributions significatives sur cette tâche.
- Une troisième solution consiste à faire un chapitre indiquant clairement les contributions significatives sur le projet. Un planning des tâches par semaine éclaire généralement très bien le discours.
RapportSoutenance technique ou méthodologique ?
- Il y a des bonnes et des mauvaises dans les deux cas.
Les remarques précédentes conduisent plus vers un rapport méthodologique (cahier des charges, analyse des solutions, choix justifiés, exemples de réalisation et problèmes rencontrés) assez court (30-40 pages) et des annexes soit techniques, soit informatives, soit pour éviter des lourdeurs dans le texte.
- Un peu de calcul : 4 mois de travail. Un résumé du travail, dans un rapport de 40 pages et des annexes, qui demande entre 1 heure et 1 heure 30 de lecture. Seulement 20 minutes pour la soutenance. La soutenance ne peut pas être un résumé du rapport car cela serait incompréhensible pour les membres du jury.
- L'orateur doit choisir de quoi il va parler. S'il y a des questions sur les parties non abordées, il pourra répondre de vive voix.
- Un plan classique de soutenance :
- (3') Introduction et présentation entreprise
- (3') Présentations du sujet et de l'ensemble des tâches réalisées.
- (2 x 6') Présentations détaillées de deux tâches significatives.
- (2') Bilan et conclusion
Veuillez reporter toute erreur ou omission à Alain Griffault.
Dernière mise à jour effectuée le 8 juillet 2014.